Le bac en poche, ce sont les études supérieures qui débutent. C’est aussi
l’occasion d’utiliser son temps hors des bancs d’amphis pour vivre de nouvelles expériences. Les membres d’Un
Chemin Pour Les Enfants ont choisi de se consacrer tout au long de l’année au défi de récolter des fonds pour financer la scolarité des enfants de l’association, puis de participer à la mission
d’immersion
chaque été à la rencontre des familles dans les bidonvilles.
Témoignage de la mission 2013
Après une année chargée et pleine de renouveau, nous sommes huit membres d’Un Chemin pour les Enfants à avoir eu la chance de pouvoir passer un mois sur place cet été, à nos frais. L’objectif de
ce voyage était surtout de rencontrer des enfants pris en charge par l’association et leur famille, mais également de faire un bilan détaillé de l’année dernière et déterminer les objectifs et le
budget 2013-2014.
C’était, pour sept d’entre nous, la première fois que nous allions sur place. Un peu perdus à notre arrivée dans les bidonvilles, nous avons été merveilleusement bien
accueillis par les Philippins et en particulier par Lita, Lynn et Grâce, les trois assistantes sociales de l’association. Notre première semaine fut consacrée aux « Community
visits », pendant lesquelles nous avons rendu visite à chacune des
familles de l’association. Ce premier
contact fut assez fort : les parents nous ont très bien reçu et les messages de
certains, parfois au bord
des larmes, étaient très touchants.
Cela nous a donné un premier aperçu de leurs conditions de vie. Nous avons pu recontrer tous les enfants pendant la semaine des « Fun games » : ils venaient au bureau de l’association dans le bidonville lorsqu’ils n’avaient pas école et nous avons pu beaucoup jouer avec eux. L’expérience la plus forte de notre voyage fut le « homestay » : pendant trois jours et deux nuits nous avons eu la chance d’être chacun accueilli par une des familles du programme, tous dans des communautés différentes du bidonville. Nous avons pu découvrir leur quotidien et malgré des conditions de vie difficiles, ces familles nous ont merveilleusement bien reçus. Nous avons tous été extrêmement touchés par la gentillesse et la générosité de ces personnes qui n’ont rien mais qui offrent tout !
Une des caractéristiques des Philippins qui nous a beaucoup marqués est leur joie de vivre, en particulier dans les bidonvilles, où malgré une détresse apparente, ils affichent toujours un
sourire éclatant et rayonnent d’une réelle joie de vivre intérieure. Après le homestay eut lieu la « General Assembly », fête de l’association : chaque communauté avait préparé une chorégraphie
avec de magnifiques costumes. Cela fut pour nous l’occasion de découvrir les nombreux talents des enfants, de remettre leur diplôme aux meilleurs élèves et pour Geoffroy, notre président, de
prononcer son discours annuel en Tagalog (langue des Philippines). Nous étions alors chacun pleinement intégrés dans la communauté dans laquelle nous avons passé le homestay et avons tous passé
un très bon moment avec les enfants.
Enfin, pour clôturer ce voyage, nous avons emmené les enfants, accompagnés de Lita, Lynn, Grâce et de nombreuses nanaïs (mères de familles) venues nous aider pour l’intendance et l’organisation,
dans la province de Quezon, au bord de la mer pour le « week-end camp ». Ils attendent toujours ce week-end avec impatience car c’est pour la plupart d’entre eux l’unique fois de l’année où ils
sortent des bidonvilles.
Nous avons passé le weekend à nous
baigner et à faire des olympiades sportives et artistiques avec les
enfants. Ce fut un excellent week-end, nous connaissions alors
bien les enfants qui nous faisaient confiance et avec qui nous avons pu beaucoup jouer et échanger. Au cours de ce voyage nous avons pu constater la motivation sans faille des enfants à finir
leurs études. Conscients de la chance qu’ils ont de pouvoir aller à l’école et que l’éducation est leur meilleure chance de réussir, les enfants se consacrent pleinement à leurs études.
Nous avons également pu rencontrer des anciens de l’association qui ont obtenu leur diplôme et trouvé un travail, grâce auquel
ils ont pu sortir des bidonvilles et aident maintenant beaucoup
leur famille. La grande volonté des enfants ainsi que la réussite des anciens constituent pour nous une excellente motivation pour redoubler d’efforts pour lever des fonds cette année. De plus,
ce voyage nous
a permis de constater le formidable travail que font Lita, Lynn et Grâce sur place. Elles mêmes issues des bidonvilles, elles en connaissent parfaitement l’univers et apportent un
précieux soutien et accompagnement aux enfants comme à leur famille. Ce voyage a été pour nous tous une expérience extraordinaire au cours de laquelle on a pu se rendre compte que « poverty is a
state of money, not a state of mind » (citation de Christian, un des étudiants : la pauvreté est un état financier, pas un état d’esprit). Nous avons pu nouer des liens très forts avec les
enfants et espérons tous pouvoir repartir l’été prochain.
Agnès De Varine et Alexandre De Dinechin
Un Chemin pour les Enfants
à l’année
L’association fonctionne grâce à 21 étudiants bénévoles en charge de rechercher les fonds nécessaires au financement du programme. Les étudiants apportent chaque année des nouvelles idées pour
récolter des fonds.
Certains évènements sont devenus récurrents depuis la création de l’association comme la soirée annuelle organisée à Paris au printemps, l’organisation de diverses ventes d’objets philippins rapportés des missions ou la participation aux marchés de Noël avant les festivités. Chaque année, récolter l’intégralité du budget est un nouveau challenge auquel tous les membres sont contents de se confronter. L’objectif est de soutenir et promouvoir l’action menée par la fondation Daan Para Sa Kabatan (DPSK) qui prend en charge la scolarisation de 150 enfants des bidonvilles de Manille, capitale des Philippines. Ce projet de scolarisation s’inscrit dans la durée. Il s’agit de suivre chaque enfant tout au long de sa scolarité, afin que chacun obtienne un diplôme universitaire, et sorte de l’engrenage des bidonvilles.
Notre action comporte trois volets. Le volet éducation contient le soutien scolaire qui prend en charge les frais d’inscription et des transports, l’achat des fournitures scolaires nécessaires, le suivi de chaque enfant dans son parcours scolaire, et l’organisation de tutorats pour les élèves en difficulté. Le soutien extrascolaire quant à lui concerne l’organisation de week-ends éducatifs en dehors des bidonvilles, d’activités sportives, et la formation des parents afin qu’ils aient conscience des bienfaits et de l’importance de la scolarisation. Le volet santé s’occupe de l’organisation de visites médicales trimestrielles pour les enfants qui permet de leur enseigner les notions fondamentales de l'hygiène. Ce projet est complété par une aide dentaire.
Enfin le volet réinsertion vise à améliorer les conditions de vie des familles des bidonvilles, plus particulièrement en cas d’incendies ou d’inondations. Création d’un réseau à Manille de
parents anciens de l’association visant à développer l’entraide entre les familles du programme.
Participez à l’action Un Chemin pour les Enfants
Devenez sponsor et donateur et
aidez au financement de la scolarité
et des visites médicales d’un enfant.
Devenez membre de l’association, participez à l’organisation des évènements tout au
long de l’année et à la mission annuelle sur place.
• Fidélisez votre aide aux enfants par chèque à l’ordre de : Un Chemin Pour les Enfants, 166, avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine
• Faites vos dons par virement ponctuel ou mensuel automatique :
Un Chemin Pour Les Enfants SG TERNES FR76 30003 03112 00050032473 16
Contactez nous
uncheminpourlesenfants@gmail.com
Facebook : Awfc A Way ForChildren www.awfc.fr
Felicie Klein et Ludmila De Dinechin
Tous les ans, une équipe d’Un Chemin Pour Les Enfants se rend
dans les bidonvilles de l’association pour aller à la rencontre des familles et des enfants scolarisés (1 et 2). Pour récolter des
fonds, les étudiants organisent des évènements tout au long de l’année dont une grande soirée étudiante au printemps (3).
Le défi 2013-2014 est
un budget de 35 500 euros
à récolter avant la rentrée scolaire des Philippins en juillet prochain.